Rohingya : Myanmar Bangladesh 2017-2019

Rohingya : Myanmar Bangladesh 2017-2019

A l’occasion du 2ième anniversaire de l’exode des Rohingya vers le Bangladesh alors que l’armée Birmane brûlait leurs villages, tuait et violait les médias ont choisi d’évoquer leur tragique sort.

Ainsi, France Culture compilant divers articles des journaux étrangers se pose la question du retour possible et tant souhaité par le gouvernement du Bangladesh des Rohingya dans l’état Rakhine d’où ils ont été chassés en 2017.

« Je vais mélanger du poison à la nourriture. Je me tuerai moi-même, mes enfants et toute ma famille si je suis obligée de partir. » Fatima Noor a 50 ans. Elle est réfugiée rohingya dans le camp 24, au sud du Bangladesh, où s’est rendu le Los Angeles Times.

Comme Fatima, pratiquement aucun réfugié n’est disposé à retourner dans l’Etat de Rakhine, au Myanmar, où les Rohingyas ont subi une persécution systématique. En 2017 des centaines de milliers de personnes ont fui l’offensive gouvernementale, qualifiée par les Nations Unies  » d’exemple classique de nettoyage ethnique »

Depuis deux ans, à la frontière entre les deux pays, au moins un million de réfugiés se sont retrouvés dans des camps surpeuplés. Mais personne n’a exprimé la volonté de faire demi tour…Une première tentative de retour des réfugiés a échoué en novembre 2018 rappelle Asia News, faute de volontaires. Cette semaine le Myanmar et le Bangladesh font un nouvel essai.

Mais la réalité sur le terrain est désastreuse, explique le Bangkhok Post. Ces derniers mois, des violences ont éclaté entre les insurgés de l’Etat de Rakhine et les forces gouvernementales du Myanmar. Le gouvernement a suspendu Internet et le téléphone dans plusieurs communes, notamment là où le retour des Rohingyas est prévu. Il n’y a plus d’électricité depuis des semaines, ce qui rend impossible d’avoir une idée précise de ce qui se passe sur le terrain.

Pour le quotidien de Bangkok, il serait irresponsable de commencer le rapatriement tant qu’une grande partie de l’Etat de Rakhine reste sérieusement touché par le conflit, qui a encore déplacé 60 000 personnes depuis janvier. Trouver des solutions durables va bien au-delà du rapatriement des Rohingyas.

Un rapatriement censé commencer jeudi écrit The Daily Star au Bangladesh. Le gouvernement birman acceptera un groupe de plus 3400 personnes déplacées. Ceux qui ont exprimé leur souhait de revenir sont reçus par le Haut Commissariat aux Réfugiés. Est-ce que la liste des volontaires est prête ? « le travail se poursuit » répond le HCR. L’ONU a répété à plusieurs reprises qu’elle ne pensait pas que la situation actuelle permettait un rapatriement à grande échelle.

« Ma vie est finie, dit encore Fatima au camp 24. Je vais probablement mourir dans ces camps. Si je rentrais, je condamnerais mes enfants et petits-enfants à la même vie que moi à Rakhine. »

 

 

ASEAN se rend au camp Rohingya à Cox’s Bazar

ASEAN se rend au camp Rohingya à Cox’s Bazar

Dans le cadre des négociations sur le retour des Rohingya au Myanmar ….

Une délégation du Myanmar et cinq membres d’une équipe d’intervention d’urgence de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) rendront visite samedi à des réfugiés rohingyas dans des établissements temporaires à Cox’s Bazar, au Bangladesh, pour discuter d’une voie à suivre avec leur rapatriement.

Les responsables bangladais à Cox’s Bazar ont déclaré que la délégation arrivera à Dhaka le vendredi 26 juillet, s’envolera pour Cox’s Bazar le samedi suivant et quittera Cox’s Bazar ce dimanche-là.

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Sources : The Irrawaddy – ASEAN in Cox’s bazar

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Attaque de l’armée Arakan à Rakhine

L’attaque à la roquette d’un navire de la marine du Myanmar par l’armée Arakan fait 3 morts.

Un capitaine de l’armée et deux membres du personnel naval basés dans le canton de Kyaukphyu, dans le sud de l’État de Rakhine, ont été tués lorsque l’armée Arakan (AA) a lancé des tirs de roquettes sur deux navires de la marine sur une rivière dans le canton de Myebon vendredi dernier.

Un membre du personnel de l’hôpital général de Kyaukphyu a confirmé à l’Irrawaddy lundi que trois corps sont arrivés pour des autopsies le samedi. Selon le membre de l’état-major, les corps ont été identifiés comme étant ceux d’un capitaine de l’armée du Bataillon d’infanterie légère (LIB) no 543 basé à Kyaukphyu et de deux membres de la base navale de Danyawaddy, située à 4 kilomètres à l’est du centre-ville de Kyaukphyu. Certains habitants de Kyaukphyu ont déclaré que l’officier de l’armée a été identifié comme le capitaine Soe Htet Aung.

L’armée Arakan (AA) a reconnu avoir tiré des roquettes sur deux navires de la marine du Myanmar dans la rivière Taung Sein, dans le canton de Myebon, le 19 juillet. Il a déclaré que les combats entre la guérilla Tatmadaw et AA dans le nord de Rakhine et le territoire contrôlé par le Commandement occidental dans la région d’Ann s’étaient intensifiés ces derniers jours que l’armée avait envoyé plus de troupes à Ann du canton de Kyaukphyu en utilisant des navires de la marine.

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La crise des réfugiés rohingyas est une bombe à retardement

La crise des réfugiés rohingyas est une bombe à retardement.

Voici une analyse de Bertil Lintner pour Daily report Asia Times sur la situation des réfugiés Rohingya au Bangladesh.

Les camps de réfugiés sordides et bombés au Bangladesh risquent de se transformer en épicentres de l’extrémisme similaires à ceux observés en Palestine au Moyen-Orient. 

Bertil Lintner développe son argumentation de pourrissement de la situation de guérilla Tatmadaw – Armée de l’Arakan alrs sur fond de stratégie géopolitique alors que la PM du Bangladesh Hasina est à Pékin où elle demande la médiation de la Chine.

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Pourquoi le Myanmar perd la guerre de Rakhine

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Je vous livre – ci-après – l’analyse audacieuse d’Anthony Davis parue dans Asia Times Daily report.

Anthony Davis pose la question, alors qu’au cours des 6 derniers mois les affrontements entre l’armée Arakan (AA) et l’armée Birmane Tatmadaw se sont intensifiés, Rakhine devient-elle ‘le Vietnam du Myanmar ?’

Le black-out sur les réseaux Internet du 21 juin a enfin mis l’existence du conflit sur la place internationale. Une guérilla qui fait beaucoup de morts aussi bien que chez les belligérants que parmi la population civile qui doit régulièrement fuir.

L’insurrection dégénère en bourbier. Et, pour illustrer cette situation Davis décris au cours des 6 derniers mois les accrochages entre les 2 armées, avec l’emploi d’armes lourdes, appels aux renforts de soldats Tatmadaw, techniques de harcèlements, embuscades et attaques de postes de polices.

Le journaliste Davis note enfin que ‘ l’impact politique d’un nombre croissant de morts de l’armée sur l’opinion publique dans le cœur du Myanmar – n’a pas encore été ressenti à un niveau significatif.’

 

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