Attaque de l’armée Arakan à Rakhine

Attaque de l’armée Arakan à Rakhine

L’attaque à la roquette d’un navire de la marine du Myanmar par l’armée Arakan fait 3 morts.

Un capitaine de l’armée et deux membres du personnel naval basés dans le canton de Kyaukphyu, dans le sud de l’État de Rakhine, ont été tués lorsque l’armée Arakan (AA) a lancé des tirs de roquettes sur deux navires de la marine sur une rivière dans le canton de Myebon vendredi dernier.

Un membre du personnel de l’hôpital général de Kyaukphyu a confirmé à l’Irrawaddy lundi que trois corps sont arrivés pour des autopsies le samedi. Selon le membre de l’état-major, les corps ont été identifiés comme étant ceux d’un capitaine de l’armée du Bataillon d’infanterie légère (LIB) no 543 basé à Kyaukphyu et de deux membres de la base navale de Danyawaddy, située à 4 kilomètres à l’est du centre-ville de Kyaukphyu. Certains habitants de Kyaukphyu ont déclaré que l’officier de l’armée a été identifié comme le capitaine Soe Htet Aung.

L’armée Arakan (AA) a reconnu avoir tiré des roquettes sur deux navires de la marine du Myanmar dans la rivière Taung Sein, dans le canton de Myebon, le 19 juillet. Il a déclaré que les combats entre la guérilla Tatmadaw et AA dans le nord de Rakhine et le territoire contrôlé par le Commandement occidental dans la région d’Ann s’étaient intensifiés ces derniers jours que l’armée avait envoyé plus de troupes à Ann du canton de Kyaukphyu en utilisant des navires de la marine.

Lire la suite ….

Articles en relation : La crise des réfugiés rohingyas est une bombe à retardement

 

Attaque de l’armée Arakan à Rakhine

La crise des réfugiés rohingyas est une bombe à retardement

La crise des réfugiés rohingyas est une bombe à retardement.

Voici une analyse de Bertil Lintner pour Daily report Asia Times sur la situation des réfugiés Rohingya au Bangladesh.

Les camps de réfugiés sordides et bombés au Bangladesh risquent de se transformer en épicentres de l’extrémisme similaires à ceux observés en Palestine au Moyen-Orient. 

Bertil Lintner développe son argumentation de pourrissement de la situation de guérilla Tatmadaw – Armée de l’Arakan alrs sur fond de stratégie géopolitique alors que la PM du Bangladesh Hasina est à Pékin où elle demande la médiation de la Chine.

Articles en relation …

Lire la suite …

 

Attaque de l’armée Arakan à Rakhine

Pourquoi le Myanmar perd la guerre de Rakhine

Pourquoi le Myanmar perd la guerre de Rakhine

Je vous livre – ci-après – l’analyse audacieuse d’Anthony Davis parue dans Asia Times Daily report.

Anthony Davis pose la question, alors qu’au cours des 6 derniers mois les affrontements entre l’armée Arakan (AA) et l’armée Birmane Tatmadaw se sont intensifiés, Rakhine devient-elle ‘le Vietnam du Myanmar ?’

Le black-out sur les réseaux Internet du 21 juin a enfin mis l’existence du conflit sur la place internationale. Une guérilla qui fait beaucoup de morts aussi bien que chez les belligérants que parmi la population civile qui doit régulièrement fuir.

L’insurrection dégénère en bourbier. Et, pour illustrer cette situation Davis décris au cours des 6 derniers mois les accrochages entre les 2 armées, avec l’emploi d’armes lourdes, appels aux renforts de soldats Tatmadaw, techniques de harcèlements, embuscades et attaques de postes de polices.

Le journaliste Davis note enfin que ‘ l’impact politique d’un nombre croissant de morts de l’armée sur l’opinion publique dans le cœur du Myanmar – n’a pas encore été ressenti à un niveau significatif.’

 

Lire la totalité de l’article.ICI

 

Articles en relation : Affrontements armées Tatmadaw et Arakan contraignent des centaines de personnes à fuir
                                 Le Myanmar ordonne la fermeture d’Internet dans l’Etat de Rakhine

 

Attaque de l’armée Arakan à Rakhine

Hasina à la Chine : Pousser le Myanmar à accepter Rohingya

La Première Ministre Hasina à Pékin : Pousser le Myanmar à accepter Rohingya.

Le PM Hasina avertira que laisser des réfugiés dans les camps du Bangladesh en fait des cibles faciles pour les recruteurs islamistes radicaux.

Alors que le Premier ministre Sheikh Hasina s’envole lundi pour la Chine pour une visite officielle de cinq jours, alors que l’inquiétude grandit de plus d’un million de réfugiés rohingyas dans les camps de fortune bangladais.

Sa visite devrait se concentrer principalement sur l’engagement du soutien de Pékin dans la résolution de la crise en utilisant son influence pour persuader le Myanmar de reprendre ses ressortissants.

« Nous espérons que la question des Rohingyas sera importante lors de la visite du Premier ministre », a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères AK Abdul Momen aux journalistes. « Nous avons bon espoir de voir des progrès à cet égard. » Ses « grands espoirs » ont suscité de vives questions de la part des journalistes, qui lui ont demandé ce qui le rendait optimiste cette fois, après que la Chine a publiquement décliné les demandes répétées du Bangladesh de persuader le Myanmar de reprendre ses ressortissants … / …

 
Lire la suite   ICI

Rakhine Internet Tamadaw Sunrise nettoyage ethnique

La fermeture des réseaux Internet le 21 juin ..

… est l’occasion pour la presse de s’interroger sur les conséquences de ce black-out alors que l’armée birmane mène des opérations de représailles contre l’armée de l’Arakan faisant  de nombreux morts et forçant la population civile à fuir.

Camille Magnard chroniqueur sur France Culture nous livre ce 25 juin 2019 une revue de presse internationale hautement documentée et référencée dont on trouvera le texte ci-dessous.

On nous apprend, en outre, l’existence d’une opération Sunrise, menée conjointement par les armées indienne et du Myanmar, entendant frapper les groupes militants ou insurgés opérant sur la frontière commune entre l’Inde et le birmane.

Une zone grise est apparue que la carte des télécoms asiatiques, et elle pourrait bien cacher un conflit particulièrement sanglant.

C’est en Birmanie que je vous emmène à présent, et même dans l’Etat côtier de Rakhine (ou Arakan), au nord-ouest. C’est la région des Rohingyas, ceux qui ont fui vers le Bangladesh voisin, et ceux qui sont restés malgré les persécutions. Et cette région, à lire The Guardian, concentre les pires inquiétudes de l’ONU et des ONG déployées en Asie du Sud-est : depuis vendredi, les opérateurs de téléphonie mobile ont tous interrompu leur service, sur ordre du gouvernement birman.

Et si c’est inquiétant, c’est parce que cette région, toujours selon The Guardian, est le théâtre depuis des mois d’une nouvelle flambée de violence. Les autorités accusent l’Armée de l’Arakan, qui se bat pour l’autonomie des hindouistes de la région, de multiplier des opérations de guérilla sanglantes. Et l’armée birmane s’est lancée, en représailles, dans des opérations militaires (non moins sanglantes) pour étouffer ce début de guerre civile. Cette recrudescence des hostilités, selon l’ONU citée par le Guardian, aurait déjà fait des dizaines morts parmi les civils et aurait forcé à l’exil au bas mot 35 000 d’entre eux. Mais il y a une autre dimension à ce conflit qui se déroule désormais en dehors des radars internationaux : dans The National, journal émirati, on apprend que l’Armée de l’Arakan se bat particulièrement contre plusieurs projets d’infrastructures qui menacent la région : les habitants particulièrement pauvres de l »Etat de Rakhine ne voient pas d’un bon oeil, d’abord la construction d’un pipeline chinois, et puis cet autre chantier colossal négocié entre la Birmanie et l’Inde : la construction d’un « carrefour de transports multi-modal« , qui relierait le port indien de Kolkota à celui, birman, de Sittwe, la capitale de l’Arakan. Toute la région serait ensuite traversée par une autoroute longue de 300 kilomètres à travers la jungle, pour rejoindre au nord l’Etat indien de Mizoram qui est complètement enclavé par le Bangladesh.

Ces chantiers-là, les autonomistes de l’Armée de l’Arakan n’en veulent pas, et à croire India Today, les Indiens sont allés ces dernières semaines jusqu’à envoyer leur armée en Birmanie, pour mener des opérations conjointes de nettoyages des foyers insurgés. Il y a donc bien une dimension économique, d’aménagement du territoire asiatique, à ce qui nous est présenté au premier abord comme une énième guerre civile birmane.

L’ONU citée par l’agence Reuters redit sa crainte que le black-out des télécommunications orchestré depuis 4 jours par les autorités, ne cache des exactions commises contre les civils de l’Etat de Rakhine. « La bataille contre la guérilla ne doit pas excuser des crimes contre l’Humanité« , écrit enfin Burma News International qui tient déjà le compte des villages, soupçonnés de complicité avec la guerilla de l’Arakan, qui ont été attaqués ou même bombardés par l’armée régulière… avec, à chaque fois, des civils parmi les victimes. Camille Magnard – France Culture – 25 juin 2019

Presse internationale citée :

Lire également le billet de : Info Birmanie

Attaque de l’armée Arakan à Rakhine

Contre offensive à la fermeture INTERNET état Rakhine.

Contre offensive à la fermeture des réseaux INTERNET à Rakhine.

Une proposition urgente concernant la fermeture des services Internet dans huit cantons de l’État de Rakhine a été soumise au parlement de l’État lundi.
Le législateur U Hla Thein Aung, du canton de Minbya, a présenté la proposition exhortant le gouvernement de l’Union à reprendre les services Internet dans huit cantons de Rakhine où se battent les Tatmadaw (ou l’armée du Myanmar) et l’armée de l’Arakan.
« Il y a des violations des droits de l’homme et de la violence dans ces townships, et je crains que la fermeture d’Internet avec lequel les médias sociaux sont exploités n’entraîne une augmentation des violations des droits de l’homme et de la violence. C’est pourquoi j’ai soumis cette proposition », a déclaré U Hla Thein Aung à l’Irrawaddy. … / …

Lire la suite   ICI

Sources :The Irriwaddi – Internet Rakhine  

Post en relation : Le Myanmar ordonne la fermeture d’Internet dans l’Etat de Rakhine