Des frappes aériennes meurtrières pour gagner la guerre.
D’autres atrocités aéroportées sont attendues dans les mois à venir alors que les pilotes de la MAF affinent leur objectif et qu’une flotte de chasseurs plus forte prend son envol.
Alors que le régime militaire du Myanmar lutte pour contenir une marée montante de résistance armée à son coup d’État de 2021, sa puissance aérienne incontestée est déjà apparue comme un facteur central de la guerre civile. À l’aube de 2023, la question qui se pose désormais aux deux parties est de savoir si l’amélioration des capacités de l’armée de l’air du Myanmar s’avérera décisive.
Alors que les hostilités vont presque certainement s’intensifier pendant cette saison sèche imminente, les observateurs et les analystes se demandent si les bombardements soutenus de la MAF seront suffisants pour arrêter les avancées et briser la détermination de l’opposition armée fédérale-démocrate encore fragmentée, permettant à l’armée de reprendre le contrôle sur de larges pans. de territoire maintenant détenu par diverses forces rebelles.
Des frappes aériennes meurtrières sur des civils, les plus choquantes dans une école du canton de Depayin à Sagaing en septembre dernier et lors d’un concert près du centre d’extraction de jade Kachin de Hpakant en octobre, ont souligné l’indifférence impitoyable du Conseil administratif d’État (SAC) au pouvoir à l’égard des masses civiles victimes.
D’autres atrocités commises par voie aérienne sont attendues dans les mois à venir, peut-être dans le cadre d’une stratégie délibérée visant à cibler le soutien populaire à la guerre tout en cherchant à diviser les puissantes organisations de résistance ethnique (ERO) qui se voient proposer des accords de paix par les Forces de défense populaires dirigées par Bamar ( PDF) qui ont été qualifiés de « terroristes » qu’il faut écraser.
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