In November 1885 Burma’s last monarch, King Thibaw, and his queen were transported by a British flotilla from Mandalay into exile in India, where the King spent the rest of his lives. Burma soon became a colony of the British.
Thibaw was no doubt a feeble and despotic king, and was often described as such in the British press. But the new foreign rulers were not welcomed with open arms; instead they faced uprisings and deep resentment. Seeing the empty Lion Throne in the palace deeply insulted the Burmese people.
Colonialism began with the looting of the grand Golden Palace in Mandalay, the extrajudicial killings of rebels and “dacoits”, chaos, confusion and a breakdown in law and order. Not to mention the story of the British officers and soldiers who carried away the royal treasures as chronicled in “The King in Exile” by Sudha Shah. The country later witnessed Britain’s systematic exploitation of its resources including teak, oil and agricultural products, as the colonial economy linked Myanmar to global markets.
By The Irrawaddy 4 January 2018
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4 janvier 1948 : La Birmanie accède à l’indépendance
La Birmanie, aux marges orientales des Indes britanniques, devient indépendante quelques mois après celles-ci, le 4 janvier 1948. Par la même occasion, elle quitte le Commonwealth britannique.
Le pays de prédilection du bouddhisme.
Entre l’Inde et le Bangladesh d’un côté, la Chine, le Laos et la Thaïlande de l’autre, la Birmanie (aujourd’hui Myanmar) est enserrée dans un écrin de montagnes bien arrosées et traversées de puissantes artères fluviales (Irrawaddy…).
Elle compte près de 60 millions d’habitants (2015) sur 676 000 km2, parmi lesquels une centaine d’ethnies minoritaires qui vivent dans les territoires périphériques (Karin State, Chan State, Karen State…), sans compter quelques communautés musulmanes dans le Sud.
Longtemps morcelée en petits royaumes rivaux et soumise aux influences étrangères, la Birmanie a accueilli avec chaleur le bouddhisme, religion d’État depuis 1961.
La tutelle britannique.
Les Britanniques, après avoir soumis au XVIIIe siècle les Indes voisines, ne tardent pas à poser leur regard sur la Birmanie et s’en emparent au terme des trois guerres anglo-birmanes (1826, 1852 et 1886).
Au début du XXe siècle naît un mouvement nationaliste birman. Il s’organise autour d’une élite de jeunes gens, dont certains ont étudié à Londres. La crise économique des années 1930 entraîne en outre une importante révolte paysanne qui est violemment réprimée par les Britanniques.
En 1937, la Birmanie est séparée des Indes et devient une colonie à part entière, avec un niveau relativement élevé d’autonomie interne. Parallèlement, le mouvement nationaliste clandestin s’amplifie, sous la houlette de Thakin Aung San.
Une indépendance douloureuse.
Après la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques admettent le principe de l’indépendance de la Birmanie.
Les premières années s’avèrent particulièrement difficiles : les exportations de riz tombent au plus bas ; des minorités, notamment les Karens chrétiens du centre-ouest, tentent de faire sécession… Dans la crainte de rébellions ethniques et d’une fédéralisation du pays, le général Ne Win procède à un coup d’État le 2 mars 1962. La Birmanie devient une dictature militaire.
Le pays prend le nom officiel d’Union de Myanmar, plus consensuel que celui de Birmanie, qui fait référence à une seule ethnie. Les militaires renforcent leur domination.
L’élection du général Thein Sein (66 ans) à la présidence de la République le 4 février 2011 amorce une timide démocratisation avec l’élargissement d’Aung San Suu Kyi, la fille de l’ancien leader, devenue Prix Nobel de la Paix.
Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), remporte haut la main les élections législatives, le 9 novembre 2015. Un tournant qui n’est pas sans rappeler la transition de l’Espagne franquiste vers la démocratie.
Un peu d’histoire ici : Herodote