La visite du HCR à l’état de Rakhine reportée.
Confits Ethniques dans l’Etat rakine.
Les autorités du Myanmar annulent le voyage après les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles ethniques, un manque d’action des autorités du Myanmar.
Le Myanmar a reporté une visite prévue par le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, un quotidien bangladais ‘The New Age’, l’a rapporté le 15 janvier.
Les autorités du Myanmar ont annulé le voyage suivant les combats renouvelés entre les forces gouvernementales et les rebelles ethniques dans l’état de Rakhine.
Treize policiers du Myanmar ont été tués par des militants de l’armée Arakan le 4 janvier lors d’attaques près de la frontière avec le Bangladesh. Grandi devait visiter des régions où des centaines de milliers de réfugiés Rohingyas musulmans ont fui vers le Bangladesh en 2017.
Le HCR était censé superviser le rapatriement des réfugiés conformément aux accords conclus entre le Myanmar et le Bangladesh, mais le New Age a cité un diplomate sans nom du Conseil de sécurité des Nations Unies disant que le Myanmar n’avait «rien fait du tout et n’a pas voulu particulièrement que cela soit exposé.
En décembre, la Grande-Bretagne a distribué un projet de résolution du Conseil de sécurité sur le Myanmar qui aurait fixé aux autorités une date butoir pour élaborer une stratégie pour aborder la question des Rohingyas.
Les membres permanents du Conseil de sécurité, la Chine et la Russie, ont soulevé de vives objections et refusé de participer aux négociations, suggérant qu’ils utiliseraient leur veto pour bloquer la résolution proposée.
Il est maintenant incertain qu’une visite de l’envoyé spécial des Nations Unies Christine Schraner Burgener dans la même zone aura lieu. Selon le New Age, il y a des inquiétudes dans les cercles des Nations Unies que les autorités du Myanmar seraient en retard sur leurs engagements.
En octobre de l’année dernière, le Bangladesh et le Myanmar ont convenu de commencer en novembre le rapatriement de plus de 700 000 Rohingyas, mais jusqu’à présent, personne n’est revenu.
L’exode au Bangladesh est venu à la suite d’une répression militaire du Myanmar sur les Rohingyas, qui, à son tour, a suivi les attaques de militants de l’armée du Salut Arakan Rohingya en août 2017.
L’armée Arakan est un autre groupe rebelle qui attire ses recrues parmi la population de la majorité bouddhiste de l’état de Rakhine.
By Bertil Lintner Chiang mai, January 17, 2019 6:09 PM (UTC + 8)
Sources ; Asia times
Article ASIA TIMES en relation : http://humamis.yj.fr/les-conflits-ethniques-en-birmanie/